DÉAMBULATIONS

Paris, Printemps 2015

La déambulation poétique ou écrire un poème de rue

Se faire flâneur, sorte de vagabond observateur. Pour saisir l’instant, à sa façon. Partir d’un point A, arriver à un point B. Tous les chemins mènent à Rome. Prendre les chemins buissonniers. Changer d’itinéraire. Se laisser porter au gré des rues qui nous appellent. Avec de quoi écrire : un poème de rue ou poème buissonnier, inspiré du poème de métro de Jacques Jouet, membre de l’OULIPO.

 

Déambuler, s’arrêter. STOP. Chaque sens en éveil. Je regarde. J’écoute. Je renifle. Je touche. Je goûte. J’écris la première observation, sensation qui me vient et qui fait tilt. Je reprends mon chemin.

Tourner à gauche au lieu de tracer tout droit.

Déambuler, s’arrêter. STOP. Même exercice. J’essaie de me retourner pour voir. Je vais à la ligne et j’écris ce qui attire le plus mon attention. Je repars.

Prendre une rue que je ne connais pas.

Déambuler, s’arrêter. STOP. Et ainsi de suite. Jusqu’à épuisement du temps imparti, du trajet ou du joueur même.