Basée à côté de Dijon, en Bourgogne. France
Nourrie de l’art abstrait, de jeux littéraires chers aux surréalistes et à l’OULIPO, je pratique le collage et j’écris de la poésie à partir de formes brèves que j’emporte avec moi un peu partout.
J’aime ces deux pratiques que j’associe car elles permettent à la fois une expression spontanée et de capter mon air du temps sur l’instant.
Collage, haïku, acrostiche, poème collé, caviardage, dessin spontané, contraintes d’écriture et créative, création nature, déclinés à l’envi sont mes supports de jeu quotidien.
Après un détour dans le monde de la communication, un passage aux côtés de l’éducation à l’environnement, j’ai l’occasion de vivre en 2016, l’expérience fondatrice des Récréations de l’OULIPO à Bourges sur le thème « Les cinq sens en écriture » avec l’auteur Frédéric Forte.
Avec l’approche sensible et artistique de l’éducation à l’environnement, un lien se tisse : la poésie est partout où l’on veut bien la voir et la pratiquer.
Je m’inspire librement du concept développé dans l’ »Anthologie manifeste Habiter poétiquement le monde » des éditions POESIS sur l’art d’habiter le monde ou développer une façon poétique d’être au monde.
Je joue, là où je vis, avec ce qui est là, ce qui fait tilt.
Avec mes sensations, ce qui m’émerveille, me fait vibrer, les mots, des bouts de papier déchirés, découpés, des éléments naturels.
Dans une contemplation, une sorte d’attente attentive, dans une forme de non-agir, de déambulation méditative.
Dans la présence à ce qui est, avec curiosité et étonnement, les sens en éveil.
Dans l’attention à ma sensibilité, au rythme des saisons, aux petits riens du quotidien.
Peu importe l’endroit, sa beauté, sa banalité.
Le principe est de faire naître une création spontanée avec ce que j’ai sous la main, presque rien, peu d’outils et de mettre en mots, en images, en couleurs, ce petit détail saisi sur le vif, cette petite faille qui retient mon attention.
J’apprends chaque jour à bredouiller comme dirait Georges Perec.