Non mais laissez-moi manger ma banane

Cher Philippe Katerine qu’as-tu voulu nous dire ? Foutez-moi la paix, non ?

On a bien envie de voir ça comme ça. Oui. Non. On interprète ça comme on veut.

Faire abstraction du reste du monde. S’isoler tranquillement au moins le temps de manger sa banane. Pourquoi pas finalement. Ce n’est pas grand-chose, juste quelques minutes avec soi-même.

Trois minutes. A peine. Ça dépend de la gourmandise du moment.

On ne peut pas dire qu’on n’a pas le temps. C’est comme se moquer du monde de dire ça.

Alors, on prend le temps de choisir quel petit plaisir on va s’offrir aujourd’hui. Sans vilain jeu de mot. On va choisir le truc que l’on va prendre le temps de déguster aujourd’hui en toute simplicité, avec délectation et surtout seul avec soi-même.

Ne dites pas le contraire, c’est ça le meilleur. « Ces petits moments piqués en fraude » comme dirait un certain Jean-Jacques Goldman dans sa chanson Filles faciles sur l’album Entre gris clair et gris foncé.

Il n’y a que ça de vrai. Les petits plaisirs que l’on s’offre pour soi-même, pour ce qu’ils sont.

Le petit rien qui va donner une teinte particulière à cette journée toute grise de novembre.

De petits gestes en petits gestes, comme ça, de temps en temps et pourquoi pas tout le temps, se faire plaisir.

Et vous, qu’allez-vous ou qu’avez-vous dégusté aujourd’hui ?

PS : Ce texte est parti de la chanson que je fredonnais en moi-même, « La banane » de Philippe Katerine. Et vous, elle vous inspire quoi cette chanson ?

Cloé Przyluski

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