Se donner une contrainte poétique d’écriture ou de collage par jour, ne serait-ce que dix minutes et s’y tenir. S’extraire du bruit du monde, le temps d’un moment, se donner un temps suspendu pour aller chercher la poésie là où l’on est. Un temps, un lieu, une contrainte.
Voilà une façon de s’extraire de la frénésie et de se connecter à soi, à sa façon d’être dans la vie et son expression personnelle, qui ne ressemble à personne d’autre. Un unique regard, un jour, à un moment donné. Si on ne se donne jamais ce temps, aucune chance que la poésie advienne.