Le dimanche, c’est le jour où je tente de faire abstraction.
C’est le jour pour écouter la petite chanson que j’ai en tête.
C’est le jour où je réfléchis à ce qui me fait la vie belle.
C’est le jour où j’essaie en tous cas.
Le dimanche, c’est le jour où je me rappelle que tout est déjà là.
C’est le jour où le quotidien prend toute sa saveur.
C’est le jour où je tente de suspendre le temps.
C’est le jour où le petit rien est élevé au rang d’activité suprême.
Le dimanche, c’est le jour où j’enfile les chaussettes en laine.
C’est le jour où ça sent le gâteau dans la maison.
C’est le jour où Stan Getz résonne dans la maison au réveil.
C’est le jour où je me prépare ce que j’ai envie de manger.
C’est le jour où je laisse mon regard se perdre à l’horizon.
Le dimanche c’est le jour où je me fais la vie la plus douce possible.
PS : Le dimanche à Bamako, c’est le jour de mariage. Amadou et Mariam. Voilà de quoi s’inspire ce petit moment d’écriture.
Je vous laisse mijoter avec ça : le dimanche, c’est le jour où…
Seule consigne : j’écris comme si tout était possible. Jusqu’à plus soif. Jusqu’à épuiser les idées. Je plonge dans tous les aspects de ma sensibilité, je fais appel à mes cinq sens.
A vous!
Cloé Przyluski