Une contrainte ce n’est pas le truc chiant auquel on ne peut pas échapper et dont on veut se débarrasser à tout prix. Non. En créativité, c’est le truc qui va justement permettre de décupler la créativité !
C’est le truc qui va donner un cadre, juste pour mieux le dépasser.
Le cadre évite la page totalement blanche et le trac qui va avec.
La contrainte, c’est ce qui va permettre de jouer avec plus de vigueur.
C’est avec elle que l’on va inventer quelque chose que l’on n’aurait pas pu imaginer autrement.
Certes, elle nous guide et nous oriente. Mais, elle nous pousse aussi à aller ailleurs, plus loin. A sortir de nos habitudes. A nous surprendre.
Sans contrainte, spontanément, on va avoir tendance à refaire les mêmes choses, à répéter. Alors qu’avec la contrainte, on explore.
Avec la contrainte, finalement, on sort du cadre. Et c’est ça qui est drôle.
A partir d’une même contrainte, chacun aura un rendu différent. Chacun interprètera à sa façon et en fera ce qui lui convient, qui lui correspond. De la contrainte naît la diversité d’interprétations.
Ce qui est drôle avec la contrainte, …
… C’est qu’on peut en inventer autant qu’on veut.
C’est que d’une contrainte, on en fait un jeu.
C’est qu’elle peut être n’importe quoi.
C’est qu’elle peut être loufoque à souhait.
C’est que d’autres peuvent nous proposer une contrainte pour jouer.
C’est que l’on peut y jouer partout, n’importe quand.
C’est qu’elle peut s’appliquer à tous les domaines de la vie.
C’est qu’elle permet de développer notre créativité.
C’est qu’elle nous fait voir la vie autrement.
C’est qu’elle nous fait réfléchir autrement.
La contrainte peut être de décider de faire un truc créatif par jour, le même pendant un mois. J’ai testé ici et ici. Jubilatoire. Mais, difficile de s’y tenir pourtant.
Cloé Przyluski