C’est une question de philosophie…

Tout dépend de ce que l’on considère comme essentiel pour soi, dans sa vie.

CHACUN SA PHILOSOPHIE. Et, en général, on en reste là.

Sauf qu’à croire que la philosophie est affaire d’intellectuels, on fait fausse route. La barbe de grand sage ou le bâton de sagesse sont carrément inutiles. Utilisons juste notre esprit et prenons les choses à bras le corps.

On ne nous explique pas assez que philosopher est une manière d’apprendre à penser la vie, sa vie. C’est une manière de voir et de réfléchir à ce monde qui nous entoure. De distinguer ce qui est vraiment essentiel de ce qui ne l’est pas. Apprendre à mettre des mots sur les choses. Evaluer ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas. A la lumière de notre conscience. Et réaliser que ce qui n’est pas acceptable pour soi ne l’est sûrement pas pour d’autres.

Laisser le soin à d’autres de philosopher, c’est leur donner le droit de penser pour soi la vie qu’il faut vivre. Au nom de quoi est-ce que l’on déciderait pour nous de ce qui nous convient ou pas ?

On oublie trop que l’on a le pouvoir de réfléchir en notre âme et conscience et de décider de nos actions. On peut choisir de dire oui. On peut choisir de dire non. Aussi.

On peut choisir de se laisser porter, balloter. Le tout c’est d’avoir choisi en connaissance de cause et de s’être au moins une fois dans sa vie poser la question.

Choisir sa philosophie de vie, c’est se pencher sur tous les aspects de son existence et voir ce qui a de l’importance pour soi. Repenser sa façon de vivre, de voir la vie et de la vivre.

Imaginer sa philosophie de vie en fonction de ce qui nous fait vraiment vibrer le cœur. Qu’est-ce qui nous fait le plus envie ? Qui nous met le plus en joie ? On peut poser sa philosophie par le biais de petites phrases toutes simples qui traduisent notre façon de voir la vie et qui peuvent nous accompagner tout au long de la vie. Rien qu’une, grand classique, pour le plaisir :

« Il en faut peu pour être heureux, il faut se satisfaire du nécessaire… « nous dit Baloo dans le livre de la jungle. Qui pour contredire ces quelques mots ?

Commençons par faire attention à ce qui nous entoure. A ce qui nous émeut, ce qui nous fait sourire ou nous fait nous sentir instantanément bien.

Forcément, dans notre quotidien, il y a des choses qui font écho en nous. Des choses qui résonnent encore longtemps après les avoir entendues, imaginées. On y pense. Cela reste là dans un coin de la tête en se disant si seulement j’avais le temps pour ça.

Selon la philosophie de vie que l’on adopte, ces choses peuvent rester là dans un coin encore longtemps. Toute la vie même. Car on met toujours de côté ce qui nous attire vraiment. En attendant d’avoir le temps. « On ne peut pas toujours s’amuser dans la vie ». Vraiment ? Et pourquoi pas ? Pourquoi est-ce que tout devrait être chiant ?

Renverser la table. Voir autrement. Penser d’abord à ce que l’on trouve amusant de faire. Et décider de le faire chaque jour. Et choisir quelle façon de vivre et de penser nous permettrait enfin de le faire.

On peut choisir de faire la sourde oreille à ce qui nous fait vraiment vibrer. Mais on peut aussi choisir de décider et de mettre en place une philosophie de vie qui nous permette de vivre autant que possible la vie dont on a rêvé, un jour, enfant, sur notre lit ou en balade. Un rêve qui n’est jamais vraiment parti si l’on y regarde bien.

Et en musique maestro : J’ai un rêve…

J’aurais voulu être un chanteur… (Starmania, le blues du businessman)

Je veux faire un tube et que ça tourne bien. (Daniel Balavoine, le chanteur)

Il jouait du piano debout. (France Gall)

Je veux d’l’amour, d’la joie, de la bonne humeur… (Zaz, je veux)

 

Cloé Przyluski

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